Nous vous proposons des poèmes d'élèves de 1ère S 2, poèmes qu'ils ont écrits sous la direction de leur professeur de Lettres, Isabelle PETIOT... Les élèves devaient réaliser une anthologie sur un thème de leur choix puis écrire un poème sur le même thème, sous la forme qu'ils voulaient...
Voici quelques-uns de leurs poèmes...
Tout ce dont j'ai envie
C'est d'être à tes côtés
Et pour le restant de ma vie
Admirer ta beauté
Tes yeux verts et ta chevelure blonde
Resplendissent dans mon âme
Comme une lumière vagabonde
Et brûlent en moi comme une éternelle flamme
Il me tarde le moment
Où pendant juste un instant
Je sentirai ton regard
Doux et bien-veillant
Et pour toujours alors
Nous serons réunis
Jules
En ce moment même
Je n'ai qu'une envie
Écrire un poème,
Juste pour toi ma vie.
Rien que nous deux ensemble,
Sert à faire mon bonheur.
Mais quand même il me semble,
T'avoir offert mon cœur.
En échange j'ai eu le tien,
Et ce dans toute sa splendeur
Il s'est accordé au mien.
Ma vie a enfin des couleurs.
Ce qui nous unit c'est un lien,
Ce
lien qui est plein de bonheur.
Axel
Quand l’arnaque fait
sourire.
La boutique s’ouvre,
Les gens entrent,
Commence alors,
Une danse endiablée.
« - Mes dames, messieurs,
Approchez, approchez.
-
C’est en votre honneur,
Que
nous ouvrons boutique.
-
Tenez des fleurs,
Vous
êtes unique !
-
Ceci vous rendra belle,
Mais
gare aux loups, ils rôdent !
-
Messieurs, vos manteaux sont
laids !
Prenez
donc du papier…
-
Ou du carton, cela vous
plaît ?
Laissez-moi
donc vous regarder. »
Et
les voleurs volaient,
Et
les gens souriaient.
Et
les arnaqueurs arnaquaient,
Et
les gens riaient.
Enfin
les prestidigitateurs disparaissaient,
Et
les gens applaudissaient.
Mazarine
Le paillasson
C’est un large paillasson
d’antan,
Devenu terne avec le temps.
Humidifié par la rosée du
matin,
Jamais encore il ne s’est
plaint.
Il a pourtant dû
supporter
Les souliers
énergiquement essuyés, les cris sur le palier.
Toujours fidèle, prêt à
accueillir une paire de semelles.
Une légère brise en lui
s’immisce
Tout à coup, ses poils se
hérissent
Mais le calme à nouveau
s’installe
Jusqu’à redevenir total.
Sur ce paillasson, là où
naguère des admirateurs
Déposaient mots d’amour,
présents et fleurs,
Là sur le paillasson, une
lettre d’expulsion.
Claire
Y
compris le paraître
Qu'on
me donne la joie de connaître
Les
figures derrière la fenêtre
Si
l'heure sonne à mon encontre
Suivant
le sens de ma montre.
Qu'on
me donne la joie des rencontres
Qui
durent le temps de se confondre
Si
la vieillesse ne saurait se feindre
Et
qu'à Dieu je ne saurais me plaindre
Qu'on
me donne la joie de m'éteindre
Dans des yeux où plus rien ne peut se craindre
Hyppolite
Liberté
Liberté
Je dis: liberté
Je dis liberté des sens
Lorsque l'on peut sentir le parfum doux et délicat
De la fleur, du lilas
Lorsque tu peux admirer toute la beauté de la vie.
Lorsque tu entends les rires des enfants, la joie des personnes
qui t'entourent,
Le calme de la nature, la douce musique de l'amour.
Quand tu goûtes à un vin fruité ou que tu croques dans un fruit
frais
Quand tu caresses les cheveux de ta fille, le doux visage de ta
femme.
Je dis: Liberté
Découvrant chaque jour, un nouveau paysage
Tel l'oiseau solitaire et sauvage,
Qui s'envole à tire d'aile à tout moment:
Belle liberté
Je dis: Liberté
Que l'on représente par une statue entourée d'eau
Mais est-ce vraiment cela la liberté ?
Je dis: Liberté
Pour tout ceux à qui on la vole
Quelle soit de penser,
De s'exprimer,
De se réunir !
Je dis: Liberté !
Lise
AUCOUTURIER
Chaude journée d'été
Il ne me pardonnera pas
J'ai pensé....J'étais possédé
Je me suis incliné sept fois
J'aurais beau pleurer, beau prier...
Le Mal s'est emparé de moi...
Je t'ai rencontré, assis,
Passionnante envie, ici...
Cette étincelle dans tes yeux
Attisant en moi ce feu
A incendié ma raison
Ton parfum sur ta nuque
A soufflé un tourbillon
Bouleversant mes émotions
Tes cheveux d'or merveilleux
Ont caressé ma vision
En cette chaude journée d'été
Quelques paroles échangées
La température montait...
Tu m'as repoussé, chassé
Mon sang s'échauffait, forcé...
Je t'enviais, te voulais
Comme pièce maîtresse de ma vie
Je me suis défoulé, c'est fini.
MATHIEU